Bonjour à tous,
Jeudi 3 juillet nous voici sur le circuit d’Albi. C’est un circuit atypique, car il contient en son centre la piste de l’aérodrome qui est elle-même coupée par la piste de course. Par ailleurs, les paddocks empiètent sur une partie du tarmac.
Vendredi, les essais libres me confirment les dires de tous, à savoir : que la piste est très bosselée. Donc en dehors de la trajectoire c’est la sortie assurée. Toutefois, dès la séance de l’après-midi mes temps descendent et sont proches des hommes de tête.
Samedi, le soleil et la chaleur sont toujours au rendez-vous. A l’issue de la séance de qualifications du matin je suis 26ème sur 32. Je ne suis pas dans le rythme. Je n’arrive pas à faire corps avec la moto. La séance de l’après-midi va me permettre de redresser la situation, je suis 16ème à la fin de la séance. Au cumul des deux, je suis 17ème sur la grille. Car nous ne sommes qu’une petite poignée à avoir amélioré nos chronos.
Dimanche, le temps est changeant. Soleil, petites bruines, averses puis de nouveau une petite bruine. Le casse-tête du choix des pneumatiques commence.
L’heure de la course arrive avec une averse. Je monte donc des pneus pluie. Mais, le planning a pris du retard. Résultat, notre course du matin est reportée en tout début d’après-midi. La piste s’assèche, je change donc les pneus pluie pour des slick.
En raison du retard, la procédure de départ est simplifiée (pas de pré grille) et le nombre de tour est réduit à 13.
Les feux passent au vert et je me jette dans le trou devant moi. Je suis 11ème dès le premier tour. Au quatrième tour, je suis 12ème avec une sensation étrange. Dans le 7ème tour, le bras oscillant se brise net. La roue arrière s’envole à plus de 10 mètres dans les airs. Heureusement, elle retombe dans le bac à graviers sans blesser personne. Pendant ce temps là, je glisse avec la moto sur le flan gauche.
L’explication de ma difficulté à trouver les bons réglages de châssis se révèle brutalement avec cette casse.
Une fois encore dans les points durant la course sans pouvoir les empocher, trahie par la mécanique.
Grâce à la solidarité de plusieurs pilotes, je serais en mesure d’être à Magny Cours le 19 et le 20 juillet. Par contre, pour des raisons financières évidentes je ne suis pas sûr de pouvoir faire la dernière course du challenge à Lédenon début septembre.