Jeudi 24 avril, 6h, nous sommes prêt pour notre premier déplacement dans le sud. Un voyage sans problème avec du soleil entrecoupé de bandes de brouillard. A l’arrivée aucune difficulté à trouver le circuit qui est particulièrement bien indiqué.
Nous installons rapidement le stand. C’est une technique bien huilée désormais. La soirée fut courte pour récupérer du voyage et pouvoir être en forme pour faire connaissance avec ce tracer de Nogaro.
Vendredi, après l’habituel contrôle administratif et l’achat des séances de roulage, je peux enfin m’élancer vers 11h30. Nogaro est un circuit comportant une série de virages serrés surnommée «l’escargot» juste à la sortie des stands. C’est un beau tracer qui compte quelques bosses. Il sert aussi à des compétitions autos et camions.
Après le contrôle technique de la machine et de la tenue, briefing obligatoire c’est la deuxième séance d’essais libres. Au final, je ne suis pas encore au point dans toutes les parties du circuit.
Samedi, je change quelques réglages pour la première séance d’essais chronométrés de 11h40. Elle sera décevante. Je suis 21ème avec un meilleur temps que la veille, seul point positif. Dans l’après-midi, se dispute la super pôle des superbikes. Les avoir observé, va me donner le petit quelque chose qui me manquait pour la deuxième séance est me classer 14ème sur 39 avec un chrono encore amélioré.
Dimanche, le départ est donné sous une chaleur écrasante, 27° dans l’air. La course est une bagarre avec un hyper motard, ma gente avant en porte la marque mais surtout la poursuite du n°93. Je veux ma revanche de la course du Mans. Malheureusement, trois pilotes chutent et la course est interrompue au 11ème tour pour pouvoir les évacuer, car le circuit de Nogaro ne possède pas d’échappatoire. Je finis donc 14 de cette manche et récolte encore quelques points pour le challenge.
En rentrant au stand, j’observe quelques gouttes d’huile sur le cylindre arrière. Mais impossible de localiser leur provenance exacte.
16h50, deuxième manche, le soleil est toujours bien présent. Les feux passent au vert et je cale. Je lève le bras pour le signaler et espère que tous les concurrents derrières moi pourront m’éviter. Je prends donc le départ en dernière position.
Au second tour, je suis déjà remonté à la 22ème position. Mais ma moto vibre beaucoup et je vois les commissaires de pistes me pointer. Je sors de la trajectoire et rentre au stand où le drapeau fond noir rond orange (sortie immédiate, danger pour soi et les autres) avec le numéro de ma machine m’attend. Une fumée bleutée s’échappe au niveau du moteur.
Le week-end s’arrête là. La moto depuis lundi est aux mains du mécanicien. Nous sommes dans l’attente de connaître la cause exacte de cette fuite.
J’espère pouvoir être au prochain rendez-vous le 24/25 mai sur le circuit du Vigeant.
Passage sur motors TV le vendredi 2 mai à 19h50 et samedi 3 à 7h et 16h.